Description
L’artiste camoufle un vieux morceau de bois habité de champignons, de mousses et de lichens en le formatant au sein d’un volume manufacturé comme pour empêcher sa disparition. Une fois standardisé ses particularités sont lissées. Il en résulte des modules artificiels, étranges formant une esthétique facilement manipulable et consommable. De la forêt il ne reste plus que la cellulose de papier et quelques traces imprimées d’un motif ou d’une couleur. Malgré ce protocole d’uniformisation, le bois reste vivant, des spores risquent d’éclore à tout moment et la forêt de repousser pour, sans doute, s’extraire de la forme qui la contraint.