Fondu de sports de glisse (surf, snowboard) et du contact avec la nature, Aurélien Desbois déploie une production qui questionne, de différentes façons, notre emprise sur le paysage, entre urbanisation et exploitation économique d’un territoire (station de ski). Les masques, emblèmes du passé (art primitif), sont comme les gardiens de la nature venus défendre notre futur. Richement composés, le vide a lui aussi sa place dans leur construction. Les dessins de montagnes, envahies par une architecture galopante, sont extrêment denses aussi bien dans la technique employée (hachures et croisillons en référence à une certaine gravure du 19e), que dans la représentation du figuré (habitations, passerelles, poteaux…). Et puis il y a le vide, ces toiles abstraites (les premières de ma sélection) ponctuées de circonvolutions hypnotiques qui nous happent vers des profondeurs abyssales. Les volutes signifient également ce tourbillon constructiviste engagé par l’Homme et duquel il semble prisonnier.
Me voilà ravie de partager la recherche de cet artiste avec vous et me tiens à votre disposition pour vous en dire, il vous suffit d’utiliser le formulaire de contact.
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Explosion 1, acrylique et encre de chine sur toile, cadre chant plat en bois (chant peint en noir, face bois), 147,5×115,5 cm • 1700 €.