« Fascination », une exposition et vente de photographies, céramiques et peintures contemporaines
4 › 6 novembre 2022
71 bis avenue de la Marne · Biarritz
C’est avec un immense plaisir que je vous convie à cette dernière exposition de l’année. Celle-ci rassemble trois artistes ; Claude Billès et Benoît Mauduech (que je représente à l’année), et Hélène Morbu qui m’a fait le plaisir d’accepter mon invitation à se joindre à cet événement. Sa présence fait sens par rapport à la ligne artistique adoptée ; en outre, suis enchantée de pouvoir partager avec vous son remarquable travail de la terre.
L’exposition est ouverte 3 jours durant, les après-midis de 14 h à 19 h. Une rencontre avec les artistes est prévue le vendredi à partir de 18 h.
Les œuvres sont présentées au sein d’une maison du quartier Saint-Charles de Biarritz. Cette exposition sera en quelque sorte l’inauguration de sa nouvelle vie, puisqu’elle vient d’être entièrement rénovée avec un grand raffinement par la Société Martin.
Si vous avez la moindre question au sujet de “Fascination”, n’hésitez pas me contacter.
Au plaisir de vous retrouver et d’échanger à l’occasion de l’exposition !
Virginie
Extrait des œuvres de l’exposition
Claude Billès | Photographie numérique

60 x 110 cm, caisse américaine aluminium noir, 65 x 115 cm, tirage unique, 2022
Désireux d’expérimenter aussi bien les procédés anciens, qu’issus des technologies avancées, le plasticien s’intéresse au glitch depuis 2017. Ce terme désigne une défaillance électronique, une erreur numérique, un bug dans le système. Il s’agit d’une image corrompue provenant d’une séquence vidéo au sein de laquelle l’artiste vient puiser la « bonne » erreur.
Le propos est d’intégrer une dose de plantage comme une forme de poésie au sein d’un monde qui uniformise par l’emploi homogène de codes, langages, outils. S’il semble difficile d’échapper au développement et à l’utilisation de ces technologies, nous pouvons pénétrer le système, la matrice pour en révéler sa beauté. Le défaut devient alors une singularité et nous retrouvons notre individualité. Les impressionnistes ont défié la touche au profit des sensations, Claude Billès cherche à défier le système binaire au profit d’une émotion.
Hélène Morbu | Céramique

La plasticienne tourne, presse, incise, coule, sculpte la terre dans une recherche de formes géométriques pures et graphiques oscillant entre la justesse de la ligne et la complexité d’une surface raffinée. Elle met en œuvre un travail d’orfèvre pour donner à ses contenants des textures évoquant la peau d’un reptile, un tissu brodé ou encore un tressage végétal — vannerie.
Ayant inventé ses propres processus de fabrication et imaginé des outils répondant à ses objectifs, la céramiste parvient à faire de la terre une maille élégante, parfois ajourée telle une résille. Les motifs ainsi créés ne sont pas sans rappeler le mouvement Art déco grande source d’inspiration pour l’artiste. Les grandes cités antiques, l’architecture font partie de ses références ; tout comme le végétal et le minéral qui sont observés longuement, apportant des idées de volumes et bien évidemment de textures.
Son remarquable travail sur la couleur confère à ses pièces une présence singulière. Les surfaces mates côtoient les surfaces brillantes réalisées à l’aide de matériaux précieux tel l’or ou le platine.


Benoît Mauduech | Peinture
L’exposition est l’occasion pour l’artiste de s’engager dans une toute nouvelle production. Une série de peintures à l’acrylique et feuille d’or sur toile qui mettent en scène des paysages naturels dans des cadrages parfois étonnants.
Les éléments comme la terre ou l’eau sont valorisés de manière à leur donner des aspects fantastiques par la présence d’un objet doré géométrique et comme flottant dans l’espace ou bien par une ambiance rappelant la science-fiction ; notamment le film Interstellar de Christopher Nolan et particulièrement la scène où l’équipage atterrit sur une planète d’eau aux vagues gigantesques et où le temps s’égraine bien plus vite que sur la planète Terre.
Son univers happe littéralement le regardeur, lui offrant des espaces de contemplations intenses.
Maison La Mouette
Quartier Saint-Charles | Biarritz
La Société Martin (SAS Martin) a vu dans cette belle demeure une opportunité de restaurer et ainsi préserver une maison à l’architecture séduisante, bâtie au cœur du quartier Saint-Charles. Des artisans, aux compétences reconnues, ont œuvré durant plusieurs semaines pour lui redonner ses lettres de noblesse. Tout comme moi, la Société Martin cherche à faciliter la projection d’un acquéreur potentiel. C’est pourquoi la Maison La Mouette est meublée lors de sa mise en vente.
La SAS Martin et moi-même s’associons pour une mise en valeur mutuelle de notre travail : la présentation d’œuvres de trois artistes autour de la question de la fascination et la présentation publique d’une belle bâtisse nouvellement rénovée. Un événement qui inaugure la nouvelle vie de la Maison La Mouette.