Un peintre plasticien amoureux de la matière
Je connais depuis plusieurs années le travail de recherche de Thomas sur la matière puisée au cœur de la nature (argile, cire d’abeille, canche cespiteuse…), ses installations, ses performances ou encore ses dessins sur support atypique (fusain, colle de peau, pigment blanc et huile d’olive sur bois). Ce que j’ai découvert plus récemment, c’est sa pratique picturale. Une production à l’huile qui met en œuvre un sens des couleurs remarquable, un coup de pinceau saisissant, une gestion de la surface de la toile percutante et surtout une capacité à transformer la peinture en une matière vivante que l’on a envie de toucher.
L’artiste souhaite rester concis pour parler de sa peinture, il dit d’elle :
“Certaines pensées ne s’échappent pas au moment de les prononcer, de les formuler, de les figurer sur une toile. Mais la majeure partie d’entre elles restent abstraites, fluides. Ces pensées là sont des matières insoumises à la figuration, il est impossible de les contenir dans le moule des mots. Elles veulent nous dire qu’ici, les mots sont pour ceux qui n’ont rien à dire.“
Je vous laisse à présent naviguer dans cette matière sans mot. Espérant que vous soyez séduit autant que moi.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez des précisions sur l’artiste ou ses peintures.
Que vous habitiez en France ou à l’étranger, j’expédie partout dans le monde.
Un paiement en 3 fois sans frais est disponible sur mon site au moment de l’achat.
Uhartarra (l’insulaire)

Le goût du lait #2

Le goût du lait #1

Série des Autoportraits
Thomas Loyatho, plasticien
Thomas Loyatho est né en 1984. Sa sœur, son frère (également peintre) et lui ont grandi dans l’atelier de leur père (peintre lui aussi) comme dans une salle de jeu ! Il détient des diplômes en aménagement de l’espace et en protection de l’environnement. En plus d’être plasticien, il est accompagnateur en montagne.
Ses expérimentations sont pluridisciplinaires et en prises avec la matière. L’emploi de matériaux pauvres ou sobres ne nécessite pas une technologie qui le dépasserait et le rendrait obsolète, mais incite au contraire au dépouillement, à rouvrir […]
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