Les fleurs sauvages à l’honneur
La tapisserie comme support d’expression
Regard porté sur l’agriculture contemporaine
Marie Labat et moi collaborons depuis plusieurs années et notamment sur le festival d’art contemporain “Rapprochement” dont elle est la commissaire. Je défends son travail depuis le lancement de mon entreprise et plus spécifiquement pour sa recherche picturale avec une série de peintures. Aujourd’hui je vous dévoile une toute nouvelle série de 6 dessins nommée “Ça danse” où Marie Labat, agricultrice et plasticienne, dresse une critique de l’agriculture contemporaine en utilisant le principe de la tapisserie murale.
Vous pouvez acquérir ses dessins direcement en ligne sur l’e-Store. N’hésitez pas à me contacter pour obtenir des informations complémentaires : contact@virginiebaro.com, 06 84 17 89 57.
Les livraisons se font en France et à l’étranger.
Série “Ça danse”
L’agriculteur prend les traits d’Israel Galvan, danseur de flamenco. Dans son spectacle La Curva il danse le déplacement et l’évolution du Flamenco. Marie Labat a utilisé son image, ses mouvements ainsi que des éléments du spectacle. L’agriculteur garde ses attributs, des bottes tachées de liquide blanc, une référence à la production de lait, mais également en tant que symbole de vie et de transmission. Les compositions soulignent le contexte actuel d’une agro-alimentation destructrice. Le paysan a besoin de repenser son rapport au monde à partir de ses racines et de ses rites. Les fleurs sauvages sont ses complices dans cette quête. Les éléments présents dans les compositions sont des fragments d’images empruntés à différents contextes sociaux, environnementaux ou figures symboliques de l’histoire de l’art. Ils sont assemblés par des associations d’idées, pensés comme des causes à effets. Le tissu – support des dessins – fait référence aux tapisseries utilisées pour souligner l’autorité des hôtes, sur leur territoire et au-delà, par la composition d’une narration symbolique. C’est aussi un support d’impression qui évoque la peinture japonaise, Jakuchū entre autres. La matière est sensible, douce, intime et légère. L’artiste exprime la position du personnage, agriculteur-danseur, pilier des enjeux du changement, en prise entre la douceur naturelle et l’autorité façonnée.
Dessin sur tablette graphique, impression jet d’encre à l’eau sur tissu polyester 233 DECO TREVIRA CS, 144×90 cm et 144×100 cm avec le support bois d’accrochage.
Tirage numéroté sur 2 exemplaires.
Œuvre signée et certificat d’authenticité fourni.
VOIR LA SÉRIE COMPLÈTE DES 6 DESSINS
Reine des prés et Séneçon
Églantine et Arum
Ortie et Oseille
Marie Labat
Après l’obtention d’un DNSEP en 2011, Marie Labat choisit d’exploiter la ferme familiale. C’est une préférence de vie mais également un choix artistique. Elle est à la fois artiste, agricultrice et commissaire d’exposition à l’initiative de l’événement Rapprochement (rencontre entre l’art contemporain, le monde de l’agriculture et le milieu rural). Cette exposition collective à ciel ouvert présente des œuvres in situ à l’échelle…