Trikota, Fabrika, les dernières céramiques d’Éliane Monnin

Nouvelles sculptures de la céramiste Éliane Monnin

Je suis heureuse de pouvoir vous proposer de nouvelles pièces de la céramiste Éliane Monnin. J’ai effectué une sélection autour de trois séries. La première, Trikota, est inédite. Son titre fait allusion au lent et laborieux travail de maillage de la terre en référence au tricot ; un nouveau motif qui s’inscrit dans les recherches récentes de l’artiste.
Fabrika et Prendre racine, quant à elles, sont des séries apparues il y a quelque temps et qu’Éliane continue d’étudier. Fabrika interroge l’habitat et l’énergie qui s’en dégage. Prendre racine est à la fois une exploration plastique du socle et un questionnement sur le foyer vu comme un refuge tout autant que comme une prison.
Je vous laisse le soin d’apporter votre propre interprétation à ces visions et espère que ce voyage au sein d’un univers fantastique suscite chez vous de nouvelles pensées.

Il s’agit exclusivement de pièces uniques que je peux expédier en France comme à l’étranger.
Vous pouvez bien sûr acquérir une œuvre directement en ligne via l’e-Store ou en me contactant.

À très bientôt !


Trikota

Pièce en 3 parties, faïence modelée, engobée, émaillée, 34 x 40 x 32 cm, 2021.

Un socle aux contours courbes, érigé au statut de sculpture, accueille deux formes étranges. L’une s’élève et donne naissance en son sommet à une large sphère légèrement aplatie recouverte d’un maillage régulier et complexe. L’autre, plus modeste en taille, est un enchevêtrement de racines. Si l’univers que nous propose ici la céramiste est abstrait, des images nous viennent inévitablement à l’esprit. Une chose est sûre, la plasticienne nous fait voyager dans un monde onirique où il nous faut penser la forme autrement.


Fabrika

« Fabrika » signifie « usine » en basque. Apparue à la suite d’ “Etxea”, cette série est une illustration du bouillonnement qu’il peut y avoir au sein d’un habitat. L’activité est telle qu’elle génère une épaisse fumée. Pour ma part, j’y vois une usine à nuages.

Pièce en 2 parties, faïence modelée, engobée, émaillée, 34 x 15,5 x 6 cm, 2021.

Pièce en 2 parties, faïence modelée, engobée, gravée, émaillée, 46 x 14 x 12 cm, 2021.

Une maison à la cheminée interminable d’où s’échappe un épais nuage de fumée verte est tapissée d’un motif fleuri en façade. L’intérieur est projeté à l’extérieur, laissant présager un foyer extraodinaire au sein duquel une énergie singulière se trame. Éliane Monnin nous laisse entrevoir un univers fantastique, reste à trouver la porte pour y entrer.


Prendre racine

Pièce en 2 parties, faïence modelée, engobée, émaillée, 45 x 28 x 28 cm, 2021.

Le socle, érigé au statut de sculpture, accueille une maison qui s’élève par la prolifération de racines à sa base. L’artiste, fascinée par l’habitat, exprime ici sa perception du foyer comme point d’ancrage, comme point de repère. Elle dit également l’ambivalence de cet objet pouvant passer du statut de refuge à celui de prison dans un mouvement de repli sur soi et finalement d’enfermement.

Pièce en 3 parties, faïence modelée, engobée, émaillée, 21 x 28 x 21 cm, 2021.


Éliane Monnin, céramiste

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Eliane Monnin est née d’une famille d’horloger, spéléologues et collectionneurs de collections. Après des études d’arts appliqués puis d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg, elle installe son atelier au Pays basque en 2002. Salons, foires et expositions se succèdent. Son travail est régulièrement présenté dans des galeries parisiennes. Éliane Monnin reçoit le soutien de la DRAC Aquitaine en 2009 et obtient le label « Atelier d’art de France » en 2015, une reconnaissance non négligeable dans sa carrière.
La fascination qu’elle éprouve envers la nature et ses abstractions organiques la pousse à créer un univers proche du vivant. L’artiste cherche des représentations de notre propre corps. Virus sortis des abysses, bêtes molles à l’étrange épiderme, impression d’une vie grouillante, animale, végétale ou humaine, elle brouille les pistes et construit un univers oscillant entre attirance et répulsion.
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PARCOURS ARTISTIQUE

Expositions personnelles
2018 · Rosæ, galerie Virginie Baro en partenariat avec Mæntler architectures, galerie des édition du coté, Biarritz
2017 · L’allée des vignes, en partenariat avec la galerie Sépia, Cajarc
2016 · Mimesis, galerie Goutte de Terre, Paris
2014 · Epidermique. Galerie goutte de terre, Paris
2011 · Variables et invariables. Galerie d’art municipale. Mourenx

Expositions collectives
2021 · Salon Résonance[s], Strasbourg
2021 · “Les parenthèses de V.”, galerie Virginie Baro, Château d’Estrac, Hastingues
2019 · “Floral” Not A Gallery, Paris
2019 · Festival céramique d’Anduze
2019 · Salon Résonance[s], Strasbourg
2018 · Les parenthèses de V., Domaine de Bassilour, galerie Virginie Baro, Bidart
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