Quand l’extérieur pénètre l’intérieur, variations de la peintre Juliette June
Certains d’entre vous ont pu contempler la toute nouvelle série de dessins au pastel gras et à l’acrylique sur papier de Juliette June lors de l’exposition “Chez Xavier” qui s’est tenue au début du mois. Certains sont d’ailleurs repartis avec l’une de ces variations pour le plus grand plaisir de Juliette et moi.
À présent, la voilà en ligne sur ma galerie d’art afin que tout un chacun ait le plaisir de la découvrir.
Cette série se déploie autour d’une situation triviale : l’heure du bain, et se décline en une variation de scènes de genre où l’extérieur se mêle parfois à l’intérieur. La peintre brouille les frontières entre le dedans et de dehors, signale la présence de corps parfois par de simples aplats acidulés, construit l’espace par la juxtaposition de couleurs vibrantes. On décèle une grossesse en marche, on éprouve les sensations plaisantes de ce temps suspendu dans l’eau.
Tous les dessins sont proposés encadrés en aluminium brossé gris. Ils peuvent être expédiés en France comme à l’étranger.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à m’envoyer un message.
Les cheveux
Acrylique du papier, triptyque de 3 fois 15 x 11 cm, cadre en aluminium gris mat brossé, 40 x 60 cm.
La forêt dans ma baignoire
La salle de bain verte
Dans cette histoire, il n’y a pas de méchant, ni de gentil d’ailleurs. Il y a un bateau rouge en plastique, des tapis plus très blancs, quelques éclaboussures et un oiseau mexicain. Le jaune fluo est mélangé au jaune primevère dans l’espoir qu’il dure plus de vingt ans. Vert de source, violet outremer, acrylique sur papier Arches déchiré à la règle comme le veut la coutume. Il y a des arbres aussi et la lueur du soir qui pénètre la fenêtre et illumine les corps. À moins que ce ne soient les corps eux-mêmes qui projettent cette lumière. Les arbres s’allongent jusque dans la baignoire, déplaçant la frontière entre la vision du dehors et celle de l’intime. L’espace joue des verticales, des carrés et des ombres portées. Degas, Bonnard et Diebenkorn se rencontrent dans cette salle de bain de papier qui mesure à peine plus de 11 par 15 cm. Il y a des formats plus grands aussi. Des pastels gras dilués à la térébenthine par endroits. Le dessin juxtapose les sensations, la couleur les précise ou au contraire les efface au profit d’une quasi abstraction spatiale. Que reste-t-il quand bébé est lavé, séché, habillé ? Que papa a vidé l’eau du bain et maman raccroché le séchoir ? Deux trois lignes. Un vide, un plein. Et l’air épaissi dans un coin.
Bathroom series 2 (le chaton)
Acrylique sur papier, quadriptyque de 4 fois 11 x 15 cm, cadre en aluminium gris mat brossé, 40 x 50 cm.
Bathroom trio ocre
Acrylique du papier, triptyque de 3 fois 15 x 11 cm, cadre en aluminium gris mat brossé, 40 x 60 cm.
Juliette June, peintre
Expositions personnelles · Extrait
2019 · L’heure bleue, ATEKA galerie, Bayonne
2018 · Bain de lumières, Bleu la Galerie, Saint-Jean-de-Luzceci pour insérer votre texte.
Expositions collectives · Extrait
2021 · « Chez Xavier », galerie Virginie Baro, maison de particulier, Bayonne
2020 · « Les parenthèses de V. », galerie Virginie Baro, Maison du Marquis, Biarritz
2019 · 25 Elements, Espace Commines, Paris
Prix
2017 · Prix des Jeunes au Salon des peintres de Ducontenia, Saint-Jean-de-Luz